22/05/2019

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Vous le reconnaissez sûrement, c’est un de nos Top Chef des Flandres, authentique et fier de son terroir. Candidat de l’émission Top Chef sur M6, Damien Laforce a su porter fièrement les couleurs de ses terres de Flandre et de ses produits. 
Né à Bailleul, il se forme durant 3 ans aux côtés de Florent Ladeyn à l’Auberge du Vert Mont et durant 20 mois au Bloempot. Damien ré-ouvre le célèbre restaurant du Sébastopole de Lille puis fait son entrée dans le guide Gault & Millau au palmarès des « Jeunes Talents 2018 »
Nous l’avions suivi durant de son aventure Top Chef sur nos réseaux sociaux et notamment sur twitter (@coeurdeflandre). Aujourd’hui nous revenons sur son attachement aux Flandres : 


C’est quoi la Flandre pour toi ?

C’est un super territoire, plein de richesses, une frontière entre la Belgique et la France mais pour moi, avant tout c’est un seul et même territoire qu’il faut préserver. On a une histoire, on a un patrimoine, on a une biodiversité de dingue, on a des parcs, on a plein d’herbes sauvage assez rares. Tout ce territoire c’est important de le préserver.
Les Flandres, elles ne vont même pas très loin de la côte, on a donc aussi ce côté Côte d’Opale, très riche, on a du hareng, du maquereau, du homard, des araignées. On a un territoire qui est très riche et je pense qu’il faut savoir le mettre en valeur aussi, c’est une ressource qui peut être durable si on la travaille de manière intelligente.

Quel est ton endroit préféré en Flandre ? 

« Le parc Marguerite Yourcenar pour sa biodiversité végétale, j’y suis allé il y a deux jours et j’ai encore vu un écureuil et une chouette effraie.

Le produit local que tu préfères cuisiner ? 

« Le produit que je préfère cuisiner, ce sont les pigeonneaux d’Alex Dequidt à Steenvoorde, c’est un mec tellement cool, adorable qui soutient les jeunes qui défendent leurs idées. Il aime les gens qui ont des convictions et ce genre de produit c’est juste génial à travailler, comme le gibier d’ailleurs.

Carnavaleux ou spectateur ? 

Carnavaleux !!! Mais je suis trop jeune ça ne se voit pas encore trop (rires)

Un conseil pour les cuisiniers en herbe qui te suivent ? 

Il faut penser à un souvenir d’enfance, un plat où l’on se régale vraiment et essayer de comprendre pourquoi on se régale, et une fois que ce travail est fait on arrive facilement à reproduire ces goûts dans une assiette. Pour réussir un plat c’est une bonne coloration de viande, des légumes et un peu de féculents… et du beurre (rires).

Tu es déjà un excellent porte-parole de la Flandre pour ta fierté d’appartenance, ton authenticité et ton engagement, aujourd’hui on te propose de concrétiser cet attachement en devenant le premier ambassadeur Cœur de Flandre. Tu es prêt à relever le défi ?

Je suis prêt il n’y aucun souci, là j’ouvre mon établissement avant la fin de l’année à Lille, y’aura peut-être encore de la place sur la façade pour le logo Cœur de Flandre on verra (rires) On va bien s’entendre car on défend les mêmes valeurs et j’y tiens profondément. 

Peux-tu nous en dire un peu plus sur tes projets ?

Oui, je vais ouvrir mon établissement dans le Vieux-Lille et ce sera un établissement où les gens vont venir manger, partager… avec un espace comptoir pour venir avec ses potes, prendre sa bouteille de vin, manger des plats à partager et pour ceux qui ont envie d’une formule plus classique, on saura répondre à cette demande, dans un décor soigné. Je souhaite un endroit authentique, avec des tables, des chaises et des couverts réalisés par des artisans des Flandres, avec du bois issu de la Flandre aussi. Aujourd’hui, je pense que faire du durable et du local c’est pas seulement dans l’assiette, il faut pousser la logique plus loin en travaillant avec des artisans locaux. Je n’invente rien mais c’est important pour moi de défendre ça.