10/10/2019

De la Nouvelle-Zélande au Cœur de Flandre, il n’y a qu’un pas... Elodie Leroy, jeune entrepreneuse installée à Neuf-Berquin a créé la marque de prêt-à-porter Black Wellis, au style « sport chic ». Le nom fait référence aux All Blacks néo-zélandais et à William Webb Ellis, qui serait l'inventeur britannique du rugby moderne (il s'agit plus certainement d'une légende bien ancrée qui participe à l'histoire de ce sport). Cette marque de vêtements porte des valeurs fortes de solidarité et de fierté qui sont aussi celles partagées par notre territoire Cœur de Flandre. 

Elodie a toujours été passionnée par la mode, on pourrait même dire qu’elle est née avec un crayon à la main. C’est chez Guy Laroche et Georges Rech qu’elle fait ses armes avant d’être diplômée de l’atelier Chardon Savard à Paris.

Embauchée au sein du Groupe FB Diffusion, elle crée des vêtements en lien avec le sport, notamment pour le Stade Toulousain ou le Stade Français. C’est en 2011, qu’elle lance pour ce même groupe la marque Black Wellis. Mais après la liquidation du groupe, elle décide de racheter la marque en 2017 et de s’installer dans un local à Neuf-Berquin, une ancienne filature, pour créer toutes les collections. 

L’entrepreneuriat ne lui fait pas peur malgré le scepticisme de certains qui ne l’incitent pas à poursuivre, mais son credo à elle, c’est « allez jusqu’au bout de ses rêves ». Elodie se lance alors dans cette aventure avec une ancienne collègue de confiance, Nathalie Grivaud, qui pour la petite anecdote était arrivée le même jour qu’elle chez FB Diffusion. Nathalie est acheteuse à l’international et gère la partie administrative tandis qu’Elodie s’occupe de la partie créative, du dessin des vêtements au choix des matières et couleurs. Le duo fonctionne à merveille !
 
Un an après sa reprise, Élodie est lauréate du Réseau Entreprendre Nord, une réussite qui lui permet de bénéficier des conseils d’un chef d’entreprise chevronné. Dans le cadre de son installation, elle a également obtenu une aide financière d’Initiative Flandre Intérieure. 

La qualité des vêtements fait de ces derniers des produits haut de gamme, cependant les prix se veulent attractifs. On pourrait confondre Black Wellis avec la marque Eden Park, mais Elodie tient à souligner que ses vêtements sont « moins chers et plus dans le détail sans être lourd. C’est aussi la qualité des tissus et des broderies qui rend chaque pièce unique.». Au nombre de 60 pour les hommes et 30 pour les femmes à chaque saison, les pièces sont réparties à ce jour dans 200 points de vente en France. En termes de distribution, la production est maîtrisée pour limiter les pertes en cas d’invendus. 

Après avoir développé le nombre de points de vente, elle souhaite aujourd’hui faire connaître davantage Black Wellis. Quoi de mieux que la Coupe du Monde de Rugby qui se déroule actuellement pour faire adhérer à ses belles valeurs sportives, avec notamment l’édition limitée dite « Stadium Edition »... Bienveillance, honneur, fierté, des valeurs chères à notre entrepreneuse mais aussi à notre territoire. 

La marque s’est progressivement ouverte à d’autres sports - rallye automobile, équitation, tennis, navigation - avec une subtile référence sur chaque vêtement. Si le cœur de la collection est le polo, Black Wellis propose également des chemises, des pulls et bientôt des accessoires.

C’est à Cassel, dans un estaminet, au Musée de Flandre ou encore à Bailleul avec son majestueux beffroi qu’Elodie aime trouver l’inspiration. Elle précise : « La première fois que je suis allée à Cassel, j’ai aimé son architecture et sa touche médiévale, et ma fille adore visiter le musée ».

Ses collections, deux par an (printemps/été, automne/hiver), sont présentées dans un look-book disponible dans chaque boutique et sur le site internet de la marque. C’est sur ce dernier que vous trouverez également la liste complète des points de vente comme Amadeus à Hazebrouck ou encore Gille Boutique à Bailleul. 

👉www.blackwellis.com

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